L’Américan Staffordshire

L’Américan Staffordshire Terrier

Une gueule qui dérange, pour un coeur d’ange !

J’espère à la lecture de ce document, bousculer des convictions, contrarier tous ceux qui ont oeuvré pour l’établissement d’une intolérable ségrégation canine contraire à l’entendement et à la raison, aboutissant à une loi désoeuvrant les propriétaires d’une partie de leurs droits fondamentaux, à la liberté de choix et de mouvement.

L’Américan Staffordshire Terrier, race de chien qui bénéficie d’une existence officielle (F.C.I), qui est présente sur tous les continents du monde depuis plus d’un-demie siècle, race qui servie et qui sert encore l’homme. Par exemple, durant la deuxième guerre mondiale comme messagers divers, ou de nos jours comme chien de recherche en décombres. Et on a mis une soixantaine d’année pour s’apercevoir que ce sont des chiens « potentiellement dangereux ».



Mais, pour qui nous prend t-on ?

Rendons un hommage particulier, à ses personnes qui se sont battues, et se battent encore, pour garder nos Staff libres, à ces éleveurs qui ont créé suivant leurs idéaux, en améliorant cette race, déjà magnifique.

Comment en est-on arrivé là, une race de chien devient un phénomène de mode. Une certaine soif de dollars pour quelques soi-disant éleveurs peut scrupuleux, qui n’ont rien créé au sein de cette race, si ce n’est de la production et de la vente à la va-vite. Sans aucun renseignement, ni explication à l’égard de leurs clients, sans aucune sélection concernant ces derniers (ils en vendraient forcément moins). De l’élevage clandestin, dans des conditions invivables, fait par des personnes n’ayant aucune connaissance, ni formation que se soit, concernant la pratique de cette passion. Quelques acquéreurs qui ne savent pas vraiment pourquoi ils ont acheté un chien, un Staff, peut-être plus comme simple un outil, que par envie de partager sa vie avec lui. Certains médias n’ayant aucune connaissance cynophile, ne se donnant même pas la peine d’en avoir, qui ont créé une « psychose populaire » sans rien n’y comprendre eux-mêmes. Des politiciens nous sortant des lois de leurs chapeaux, faisant semblant de régler des problèmes, qui étaient déjà présent sous d’autres formes.

Et nous voilà avec une race de chien accusée de tous les maux, et réglementée par une loi qui provoque tant de problèmes. Par exemple, une certaine ségrégation, de la part de quelques cabinets d’assurances, qui décident de ne pas renouveler les contrats «responsabilité civile», de familles pour l’arrivée d’un american Staff (ou d’un second), au sein d’elle-même (comment appliquer la loi !). Même loi, qui interdit au Staff, la pratique de toutes disciplines comportant du mordant : Ring, Mondioring, …, sports canins d’utilisations, réglementés par la Société Centrale Canine (espérons que cette même loi sera appliquée à des endroits moins réglementés).

Alors que nous savons, que le mordant pratiqué dans les clubs canins, est un mordant sportif, pur, entièrement contrôlable par l’homme, et acquit sur de bonnes bases qui sont fondamentales. Ce sport est enseigné par des passionnés, ayant une vraie expérience vécue, et affûtant une bonne éducation donnée. Contrairement au fameux maître, que nous verrons plus tard, qui croit bien faire peut-être, sans connaissances, ni expériences, en déclenchant un mordant instable basé sur l’agressivité du chien. Mordant qui n’est plus un sport pour le chien (le maître en est-il conscient ?), et qui deviendra vite incontrôlable et dangereux pour le maître. Ceci est applicable pour n’importe quel chien, de n’importe quelle race. L’« Américan Staff » ne mérite en aucun cas la réputation qui lui est faite, c’est un chien merveilleux, puissant, totalement dévoué. Sa gentillesse avec les enfants et la famille, en font un compagnon stable et équilibré. De plus, il respire l’assurance, il est sûr de lui et résiste très bien au stress, qu’il soit visuel, acoustique ou tactile, ce qui permet de l’emmener partout, s’il a été correctement sociabilisé.

En ce qui concerne l’éducation, c’est une race équilibrée avec du caractère, il faut une certaine dose de fermeté mais toujours de la souplesse, et énormément de jeux. Le caractère du chien n’est que le reflet du monde dans lequel il évolue, avec comme seul outil explicatif du bien ou du mal, « Son Maître ». Profitons-en pour faire une parenthèse et épiloguer sur le maître. En aucun cas le chien doit être puni pour des actes provoqués par son maître. Jugeons plutôt ces hommes qui se font appeler «Maîtres», et qui ne sont même pas Maître d’eux-mêmes. Le Maître ! Mais quel Maître ? Un semblant ou un faut Maître qui l’aura pris pour faire comme les copains ou, parce que c’est la mode, qui ne supportera pas ses oublis ou ses bêtises de chiot, qui finira par ne plus s’occuper de lui et ne même plus savoir qu’il existe, à part pour l’exhiber devant ses soit disant copains et l’exciter sur de vulgaires pneus ou tronc d’arbre, en croyant devenir de part son chien, quelqu’un que l’on respecte.